Des troubles du sommeil, des tensions musculaires excessives ou des perturbations du rythme circadien (sensation de fatigue, de mal dormir, ralentissement du rythme cardiaque [bradycardie]…) peuvent être les signes d’une déficience en mélatonine. Ces symptômes peuvent s’accompagner de manifestations de fatigue (yeux fatigués, cernés, traits tirés…), d’une baisse des performances de travail, de nervosité ainsi que d’hypertension.
Mais comment savoir si ces symptômes sont reliés à un vrai manque de mélatonine ?
En faisant un test simple
Vous trouverez à la fin de cet article un test élaboré par un spécialiste des traitements hormonaux, le Dr Thierry Hertoghe, qui vous aidera à savoir si vous manquez de mélatonine. Répondez aux questions et calculez le nombre total de vos points.
Analyse des résultats :
- Jusqu’à 10 points : votre taux de mélatonine est dans la norme.
- De 11 à 20 points : il est possible que vous ayez une carence en mélatonine.
- Plus de 20 points : vous avez probablement une carence en mélatonine. Parlez-en à votre médecin.
En la dosant dans le sang
La façon la plus simple de savoir si on est ou non déficient en mélatonine est de faire évaluer son niveau par un laboratoire d’analyses biologiques, sur les urines de 24 heures en mesurant l’un de ses principaux métabolites, le 6-sulfatoxy-mélatonine. On considère généralement qu’il y a une déficience lorsque cette mesure se situe entre 0 et 35 μg/jour, la valeur optimale se situant au-dessus de 40 μg/jour.
Il ne faut cependant pas oublier, en regardant ces résultats d’analyse, que la sécrétion de mélatonine est très variable d’un individu à l’autre de même que son niveau optimal. L’avis d’un médecin expérimenté peut être utile pour interpréter les résultats et il est donc important de croiser symptômes et taux de mélatonine.
Ces analyses sont par ailleurs et même surtout utiles pour vérifier les résultats d’une supplémentation ou pour en ajuster la dose.