Les FODMAP sont des glucides (sucres) spécifiques. Peu digestes pour l’humain, ils arrivent presque intacts jusqu’à un endroit de l’intestin où ils servent de nourriture aux bactéries locales. L’acronyme FODMAP provient des termes anglais suivant : Fermentable – Oligosaccharides – Disaccharides – Monosaccharides – And – Polyols.
Traduit en français cela donne :
• Fermentable : la fermentation dans le côlon est due au fait que ces glucides n’ont pas été complètement digérés plus haut, dans l’intestin grêle, comme le sont les autres nutriments.
• Oligosaccharides : des chaînes de sucres de type fructanes et galacto-oligosaccharides (GOS). Ils sont surtout présents dans certains légumes, légumineuses et céréales.
• Disaccharides : une courte chaîne de deux sucres (galactose et glucose), le lactose présent dans le lait, et les produits laitiers.
• Monosaccharides : un seul sucre, le fructose, présent surtout dans certains fruits et agents sucrants.
• And : « et »
• Polyols : aussi appelés sucres-alcool, le sorbitol, le mannitol, le maltitol, le xylitol, le polydextrose et l’isomalt ; présents principalement dans certaines confiseries réduites en sucre.
L'alimentation pauvre en FODMAP a été développée par deux chercheurs australiens, Peter Gibson et Sue Shepherd, qui travaillent à la Monash University de Melbourne. Leur première publication date de 2005. Depuis lors, les données scientifiques sur son efficacité contre le syndrome de l'intestin irritable se sont accumulées, conduisant de plus en plus de gastro-entérologues et nutritionnistes dans le monde entier à l’utiliser avec succès.