Côté calories
De nombreux régimes se focalisent principalement sur les calories en fixant l’objectif d’une certaine quantité de calories à ingérer par jour (et à ne pas dépasser). Dans l’alimentation paléo, on s‘intéresse en fait très peu aux calories. Davantage que la quantité, c’est la qualité des aliments qui importe.
- Au Paléolithique, on estime que l’homme consommait en moyenne 3 000 kcal par jour.
- Aujourd’hui, il en consomme en moyenne 2 600 (1 800 pour la femme).
Côté protéines
Les protéines sont indispensables : le corps ne peut tout simplement pas en fabriquer lui-même. On va retrouver ces nutriments en grande quantité dans la viande, le poisson, les oeufs… Les aliments qui contiennent beaucoup de protéines sont favorisés dans l’alimentation paléo.
- Au Paléolithique, on estime que 25 à 29 % des calories provenaient des protéines.
- Aujourd’hui, c’est seulement 15 à 17 %.
Côté lipides
Certaines de ces graisses sont essentielles, tout comme les protéines, et notre corps ne peut pas les fabriquer par lui-même. C'est le cas des oméga-6 et des oméga-3, deux familles d'acides gras polyinsaturés. Le problème c'est que l'alimentation moderne privilégie les oméga-6 au détriment des oméga-3.
- Au Paléolithique, on estime que 30 à 39 % des calories provenaient des graisses.
- Aujourd’hui, c’est sensiblement la même chose (33-37%). C’est la nature de ces graisses qui a changé : le ratio oméga-6/oméga-3 est passé de 0,6-0,83 à 11
La cuisine paléo préconise d’utiliser prioritairement des « bons » lipides comme ceux issus de l’huile de noix de coco, l’huile d’olive, l’huile de colza (de première pression à froid) et de mettre à profit les lipides naturellement présents dans la viande, le poisson et les noix.
Côté glucides
On trouve beaucoup de glucides par exemple dans les fruits, dans de nombreux légumes, dans le lait (le lactose), dans les pommes de terre. Mais surtout, on les trouve en très grande quantité dans les céréales et les produits industriels dérivés comme les pâtes, les gâteaux, petits pains, croissants, pizzas, crêpes… Ils sont ainsi devenus en quelques siècles la principale source de calories dans notre alimentation.
L’alimentation paléo est une alimentation qui limite les apports en glucides : elle contient juste ce qui est naturellement présent dans les fruits et les légumes.
- Au Paléolithique, on estime que 40 % des calories provenaient des glucides.
- Aujourd’hui c’est de l’ordre de 50 %, parfois même beaucoup plus.
En résumé
Manger paléo consiste à réduire la part des glucides au profit des protéines. La part des graisses doit rester peu ou prou la même. C’est la nature de ces graisses qui doit changer : plus d’oméga-3 et moins d’oméga-6