1. Le magnésium
Comme la majorité des Français, les personnes souffrant de fibromyalgie manquent de magnésium. Sauf que chez elles, les effets de la carence sont encore plus sensibles, notamment en termes de fatigue. Rétablir un niveau de magnésium correct doit être la première préoccupation sur le plan nutritionnel. Cela passe par le choix d'aliments riches en ce minéral (découvrez lesquels) et par la supplémentation.
Il est recommandé aux fibromyalgiques de commencer par un traitement d'attaque avant de réduire la dose en suivant leurs sensations pour trouver le dosage qui leur convient (et qu'il est presque impossible d'établir autrement que de manière empirique).
Pour en savoir plus, lire :
2. Les oméga-3
L'alimentation actuelle est déséquilibrée en ce qui concerne les graisses. Globalement, nous avalons trop d'oméga-6 et pas assez d'oméga-3. Conséquence : un état inflammatoire à plus ou moins bas bruit. La douleur étant liée à l'inflammation bien souvent, il est quasi certain que les personnes souffrant de fibromyalgie manquent encore plus d'oméga-3 que les autres. Pour en avaler assez, il est conseillé de consommer chaque jour 3 cuillerées à soupe d’huile de colza (ou cameline) non cuite et chaque semaine 3 poissons gras en prenant bien soin de diminuer sa consommation d’huile de tournesol – riche en oméga-6 qui « concurrencent » les oméga-3 – et de produits riches en graisses saturées.
On peut aussi prendre des capsules d’oméga-3 – ce que l’on recommandera lorsque les besoins sont élevés et plus urgents : inflammation, surpoids, diabète, facteur de risque cardiovasculaire, infections aiguës ou chroniques, cancers….
Lire : Les aliments riches en oméga-3
3. La vitamine D
Plusieurs études ont montré qu'une carence en vitamine D (courante en France entre octobre et mars, les mois où le soleil ne permet pas d'en synthétiser) était plus fréquente chez les personnes souffrant de douleurs chroniques. Et qu'une supplémentation aidait à diminuer les douleurs. Il faut viser un taux sanguin de 30 à 40 ng/mL de vitamine D. En pratique, pour maintenir à la saison froide des taux de calcifédiol supérieurs à 30 ng/mL, il est nécessaire d’ingérer en moyenne 1000 UI de vitamine D3 par jour. L'alimentation ne permettant pas d'obtenir ces doses, il faut donc impérativement se complémenter.
Pour en savoir plus, lire Vitamine D, mode d’emploi
4. La vitamine B1
La fibromyalgie est très souvent associée à une chute de la vitamine B1, une vitamine importante dans le métabolisme énergétique. Il est préférable de prendre une forme liposoluble qui puisse pénétrer dans les nerfs et neurones entourés de lipides.
Par exemple : Arcalion 200 (en pharmacie), Glycontrol (Synergia – www.monguidesante.com).
5. La Coenzyme Q10
Des études ont montré que la prise de Coenzyme Q10, une molécule qui joue un rôle clé dans la production d’ATP par la mitochondrie (usine de production d’énergie des cellules), a une action dans le syndrome de fatigue chronique. Il existe une forme associée à des acides gras oméga-3 qui est aussi fortement dosée : Physiomance CoQ10 Oméga 3 100 mg ou 200 mg. L’idéal en début de traitement serait d’en prendre 1 capsule à chaque repas (pour celui dosé à 100 mg de CoQ10).
Pour en savoir plus, lire Coenzyme Q10, la vitamine du cœur et de l’énergie