1. Évitez les aliments ultra-transformés
Il s’agit d’aliments constitués d’un assemblage d’ingrédients pouvant provenir des quatre coins de la planète, donc avec une empreinte carbone plus élevée.
2. Choisissez des aliments peu ou pas emballés
Les emballages ont un impact doublement négatif sur la durabilité. Non seulement il faute mobiliser des ressources parfois polluantes pour les fabriquer (plastiques), mais ils contribuent une fois utilisés à polluer la planète, mer compris, en nuisant à la faune. Choisissez des aliments entiers peu transformés et peu emballés.
3. Optez pour la frugalité
Si chacun mangeait quand il a faim, plutôt que de manière compulsive ou automatique, des rayons entiers d’aliments-confort, inutiles, disparaîtraient car ils ne trouveraient plus preneur. Cela contribuerait à épargner les ressources. Le jeûne intermittent ou fasting est une forme d’exercice de la frugalité, qui permet de se concentrer sur une alimentation réellement nutritive.
Pour aller plus loin, lire : « Le Fasting » de J.-B. Rives
4. Mangez bio
La réglementation européenne en matière d’agriculture biologique a pour but de réduire « au minimum toute contribution à la contamination de l’environnement » et « restreindre l’utilisation d’intrants extérieurs ». Elle limite considérablement l’usage de pesticides (seules quelques molécules de synthèse sont autorisées, comme les composés à base de cuivre, l’huile de paraffine, l’hydroxyde de calcium) ; les engrais azotés sont interdits. Manger bio c’est donc faire un geste pour l’environnement (avec des bénéfices potentiels pour la santé).
5. Achetez les aliments frais de saison
Les aliments qui parcourent de longues distances pour arriver dans les étals ne sont généralement pas durables. Suivez notamment les conseils d’achat mensuels de LaNutrition.fr.
6. Limitez les déplacements pour vos courses
Les déplacements que l’on fait pour remplir ses sacs à provision peuvent avoir un impact conséquent sur l’empreinte carbone de votre assiette. Recherchez à proximité de votre domicile les occasions de réduire vos déplacements : marchés locaux, groupement de producteurs.
7. Faites des conserves
Les conserves, les produits qu’on a séchés ou congelés au printemps ou en été, permettent d’éviter d’acheter des produits hors saison, arrivés par avion. Tous les secrets pour maîtriser ces techniques sont rassemblés dans « La cuisine zéro gâchis ».
8. Ne mangez pas d’espèces menacées
Plusieurs espèces de poissons, menacées par la surpêche, devraient ne jamais figurer à votre menu, comme le thon rouge (très utilisé en sushi), le vivaneau, le flétan, l’espadon, le requin (et les produits à base requin type cartilage).