Comment réduire au silence un diabète de type 2 et une stéatose hépatique

Comment réduire au silence un diabète de type 2 et une stéatose hépatique

M. V. prend contact avec moi le 23/06/2015. Cette personne née en avril 1957 est âgée de 58 ans, mesure 174 cm et pèse 70 kg. Son Indice de Masse Corporelle (IMC) est de 23, donc dans les normes. M. V. « souhaite vivement témoigner pour éclairer la piste d’autres malades, qui aimeraient être motivés et récompensés de quelques sacrifices ».

Un diabète de type 2 décelé vers 40 ans

Dans un mail il précise : « J’ai un diabète de type 2 – découvert à l’âge de 40 ans, voilà 18 ans de cela. Je suis suivi par un diabétologue qui voulait me passer à l’insuline, étant au bout des résultats que je pouvais espérer avec 2 Janumet 1000 par jour (association de Metformine + Sitagliptine) et Amarel 6 mg (HBa1C à 7,9). J’ai refusé, en lui disant que je pourrais dominer cela avec un changement de mode de vie ».  
Ce diabète de type 2 ne fait aucun doute, de plus le médecin tenu en échec prévoit un traitement avec insuline.
Le patient met en place rapidement le régime Seignalet associé à des compléments alimentaires généralistes. Le terme généraliste signifie la prise d’une multivitamine sans fer, ni cuivre, ni manganèse (vitamines B1, B2, B3,B5, B6, B9, B12, C, E et zinc), un apport en magnésium sur la base journalière de 450 mg magnésium-élément, un antioxydant classique (zinc, sélénium, vitamine E et C, bêta-carotène naturel, lutéine et lycopène), vitamine D3 sur la base de 3000 UI /jour, un apport en calcium quotidien de 500 mg pour compenser l’absence de produits laitiers, et une huile équilibrée en oméga-3 et oméga-6 à raison d’environ trois cuillères à soupe par jour.

Pourquoi des compléments alimentaires ?
Les compléments alimentaires sont essentiels pour transformer efficacement les polysaccharides en unités glucose, galactose et fructose et pour les protéines en acides aminés. Seules les molécules de glucose, de galactose, de fructose et d’acides aminés sont acceptées physiologiquement dans la circulation sanguine. À défaut de compléments alimentaires on augmente les risques de passage des macromolécules alimentaires ou bactériennes dans la circulation sanguine. Cela a pour conséquence des effets perturbateurs en activant les différentes pathologies répertoriées dans mon livre.  
En plus toutes les cellules internes à l'organisme fonctionnent mieux y compris les différents types de neurones avec un effet antistress qui atténue la fuite de la paroi de l’intestin grêle. Il est évident que le fonctionnement des cellules de cette paroi est optimisé.

Pourquoi la vitamine D ?
Elle est indispensable car en dehors de son utilité pour les os, elle intervient de façon efficace pour améliorer les défenses immunitaires chargées de tuer les virus, les bactéries, les parasites, les mycoses et bien sûr les cellules cancéreuses. Elle modère les réactions immunitaires sans atténuer leur efficacité. Cette temporisation est obtenue par l’action de la vitamine D sur une famille de globules blancs, les lymphocytes T régulateurs.

Le parcours du patient, avant d’adopter le régime Seignalet

« Ma prise de conscience pour une sévère prise en main ne date pas de l’an dernier, voici un peu l’histoire.
Pendant de nombreuses années, je repousse déjà la nécessité de prendre des médicaments, en brûlant mes sucres en excès par un régime alimentaire tout d'abord, mais aussi par des exercices physiques, qui consistaient à marcher en montagne (300 à 400 mètres de dénivelé positif par jour) avec succès sur le bon maintien d’une HBA1c correcte… Jusqu’à ce qu’une panne mécanique (ménisque cassé) ne change mon regard sur cette pratique : vouloir se faire du bien en se faisant du mal ! Je me laisse aller à rentrer dans le rang, et à la prise de médicament … dont la dose ne cesse d’augmenter avec le temps !
J’ai à noter quelques pérégrinations troublantes. Je découvre par moi-même la notion des index glycémiques… Je suis furieux de ne pas en avoir été informé par ma diabétologue qui est également nutritionniste, me rétorquant que la chose est compliquée à expliquer à tout le monde, et qu’elle n’intervient qu’en phase de fignolage (peut-être à la hauteur de 10% seulement d’amélioration du résultat !!!).
Le 30 mars 2015 je suis invité pour un stage d’une semaine à l’hôpital, destiné à l’information sur le diabète. Conscient qu’une prise en main sérieuse était à l’ordre du jour, je suis volontaire ! Bilan général, analyse de toutes parts… À noter : à l’époque je pesais 76 kg. Une nouvelle chose m’interpelle : diagnostic de stéatose hépatique. On m’explique qu’avec 20 ans de diabète, tout le monde a le foie gras… Et puis basta !
Diététiciennes et diabétologues ne se prononcent pas davantage : affirmant c’est normal, ça ne se soigne pas ! Si ce n’est un « évitez l’alcool »...
En réfléchissant un peu, le foie jouant un rôle primordial entre autres, dans la gestion des graisses et des sucres, j’ai envie d’en savoir plus sur la manière de traiter un tant soit peu cette stéatose vis-à-vis de mon diabète ! J’ai le sentiment qu’une amélioration possible du diabète doit passer par ce traitement de la stéatose …
Lectures et recherches personnelles m’amènent à procéder à un premier auto-traitement, à base de chardon-marie, pour ses antioxydants silymarine  et silybine, +  jus de citron au petit matin à jeun.
Grosse lueur d’espoir, je lis aussi qu’on peut noter des améliorations dans les 3 premières semaines du traitement. Je lis aussi, que le foie se reconstitue complètement en un an !

Je constate des améliorations : perte de poids notable semaine après semaine (70 kg au moment où je vous contacte le 23 juin, soit moins 5 kg après 2,5 mois) et une meilleure résistance physique…
Coup de gueule intérieur : pourquoi n’éduque-t-on pas le patient sur ses maux ???
Entre avril et juin, ma curiosité pour aller plus loin dans la maîtrise du diabète, me pousse à découvrir entre autres, votre livre, et imaginer qu’un régime de type Seignalet est possible.
J’attire votre attention sur l’aspect volontaire certes, mais aussi, sur le fait suivant : les différents régimes auxquels je m’astreins depuis des années ont éloigné de mon esprit toute frustration alimentaire. Je n’ai pratiquement jamais faim, comme si je domptais involontairement la commande cérébrale correspondante... La seule frustration qui me reste parfois est de me limiter en sucreries (le diabète est sûrement la punition de la gourmandise).
La perspective d'une régulation du diabète m’amène à réfléchir sur l’idée d’un nouveau régime dans le domaine du possible !
La motivation est également aiguillonnée par le défi de faire fi de la menace « insuline » ! L’adaptation au régime Seignalet a donc été abordée avec sérénité sur son succès possible. Il faut aussi convaincre Madame, aux fourneaux … qui se plaint de mes lubies changeantes sur les bonnes pratiques alimentaires ! »

Quels sont les résultats pour le diabète de type 2 ?

Après cinq semaines de régime Seignalet je (jean-Marie Magnien) reçois le message suivant : « J’ai arrêté le Janumet (antidiabétique oral) pour le remplacer par un complément alimentaire à base de berbérine et j’ai aussi baissé ma dose d’Amarel à 4 mg d’Amarel au lieu de 6 mg ». Au bout de 3 mois la dose d’Amarel sera réduite par le patient à 2 mg dans la mesure où la glycémie reste normale.
« Après 4 mois, mes résultats sont très acceptables… j’ai réussi à stabiliser l’HbA1c (hémoglobine glyquée) à 6,7 sur 2 analyses malgré des déplacements professionnels de temps en temps, et un peu de social de temps à autres (réception d’amis), je n’ai plus de traitement allopathique. »
Donc ce diabète de type 2 qui résistait progressivement à la médication par voie orale et cela depuis 18 ans a été réduit au silence en 4 mois. Au moment où j’écris cet article le patient est à 8 mois de régime Seignalet. Il continue à prendre sérieusement les compléments alimentaires. Son diabète de type 2 est bien réduit au silence.
Toute cette évolution favorable est conforme à ce que j’écris dans mon livre à la conclusion : « Malgré tant d’années d’une alimentation inadaptée, nos cellules ne connaissent ni la haine, ni la vengeance, ni la rancune ».

Diagnostic d'une stéatose hépatique non alcoolique

Fin mars 2015, une échographie dévoile l'existence d'une stéatose hépatique. Cela laisse supposer qu’elle existe depuis plusieurs années car on remarque le 20/9/2013 une légère perturbation des enzymes Gamma-GT à 74 U/L (normes de 7 à 64). Le taux culminera à 95 U/L  le 31.03.2015, date de l’échographie qui met en évidence une stéatose hépatique.

C’est quoi une stéatose hépatique ?
La stéatose hépatique non alcoolique est considérée par le Dr Jean Seignalet comme une maladie d’encrassage des cellules du foie, les hépatocytes. Dans son livre L’Alimentation ou la troisième médecine il écrit : « Cette affection, longtemps tenue pour rare et plutôt bénigne, est en fait : fréquente, constituant la seconde pathologie du foie, derrière l’hépatite à virus C, parfois grave aboutissant dans environ 30% des cas à la fibrose ou à la cirrhose. Sa pathogénie est inconnue. L’encrassage semble une hypothèse plausible ».
Jean Seignalet n’a jamais rencontré cette pathologie mais la notion d’encrassage est probable. J’ai été confronté à 2 ou 3 fois à cette pathologie avec des résultats favorables. Dans mon livre « Réduire au silence 100 maladies avec le régime Seignalet », page 141, mon ami tunisien le Dr Moncef Jemmali rapporte un cas clinique dont les résultats  favorables sont sans ambiguïté.

Cette notion d’encrassage cellulaire concerne également le diabète de type 2. Dans ce cas quelles sont les cellules victimes de l’encrassage au point de devenir insensibles à l’action de l’insuline secrétée par le pancréas ?

  • Les cellules musculaires lisses des vaisseaux et celles des muscles striés du squelette et du cœur.
  • Les cellules du cerveau qui consomme 30% du glucose.
  • Mais aussi les cellules du pancréas qui deviennent incapables de produire suffisamment d’insuline.

Dans le cas de M. V. le diagnostic de stéatose hépatique est avéré par une échographie.
Je dois faire une remarque et non une critique au sujet d’une affirmation écrite dans le compte rendu de l’échographie du 31.03.2015 : « Recherche de stéatose hépatique expliquant une insulino-résistance ». Cette phrase laisse penser que la stéatose hépatique est à l’origine du diabète de type 2. Or cela ne correspond pas à mon approche. Le diabète de type 2 et la stéatose hépatique sont la conséquence d’un encrassage cellulaire des muscles, du tissus cardiaque, du pancréas et du foie. Cet encrassage est la conséquence des fuites de la paroi de l’intestin grêle laissant passer des macromolécules alimentaires et bactériennes responsables de l’encrassement cellulaire.

2 échographies à un an d'intervalle, 2 résultats différents

Compte rendu de l’échographie du 31.03.2015 :

  • Confirmation d’une stéatose hépatique avec un foie restant tout de même homogène.
  • Les contours hépatiques sont réguliers et la flèche hépatique est légèrement au-dessus de la norme.
  • Pas de masse suspecte au niveau du parenchyme.
  • Les veines sus-hépatiques sont légèrement collabées.
  • Pas d’anomalie au niveau du pancréas qui reste homogène.
  • Vésicule biliaire alithiasique.
  • Pas de splénomégalie.
  • Pas d’ascite.
  • Pas d’hypertension portale.
  • Conclusion : confirmation d’une stéatose hépatique.

[tableau]

On constate que le taux de Gamma-GT s’est normalisé après la mise en place du régime Seignalet.

Compte rendu de l’échographie du 08.02.2016 :

  • Indication : contrôle d’un foie stéatosique en rapport avec un diabète non insulino-dépendant.
  • Le foie est à ce jour de dimensions et d’échostructure normales, bien homogène et sans hyper-échogénicité du parenchyme hépatique pouvant traduire une stéatose.
  • La vésicule biliaire est collabée en rapport avec le postprandial.
  • Pas de dilatation des voies biliaires.
  • Intégrité du pancréas et de la rate.

Conclusion de M. Magnien

Je comprends qu’il soit difficile pour le corps médical d’accepter qu’une alimentation sans gluten ni laitages puissent réduire au silence à la fois un diabète de type 2 et une stéatose hépatique non alcoolique.
J’ai souvent pensé à l’incrédulité des médecins face aux résultats de ce régime Seignalet. C’est une attitude de douter : ils ne disent pas que leur interlocuteur est un menteur mais qu’ils ne peuvent pas le croire. Je les comprends.
Mais que dire de ceux qui de façon péremptoire condamnent ce régime ? Affirmant avec un certain mépris que c’est une mode. Ils ont tous un point commun : aucune expérience dans ce domaine. Comment peuvent-ils avoir un avis sans pratique sérieuse ? Ils oublient que c’est l’expérience qui donne la connaissance et non leurs lectures ou ce qu’ils entendent. Mes propos ne sont pas une critique à l’égard des médecins mais un constat. Moi-même avant 2003 j’ignorais cette pratique mais j’ai fait l’effort de comprendre mon collègue Jean Seignalet médecin-biologiste. C’est la connaissance de la biologie et de l’immunologie qui aide à saisir le bien-fondé de cette stratégie.

Pour en savoir plus, lire :

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