En résumé
- L’inflammation est une réaction de défense indispensable, mais lorsqu’elle devient chronique, elle agit comme un feu invisible qui use l’organisme.
- Elle est impliquée dans de nombreuses maladies modernes : cardiovasculaires, métaboliques, auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, rectocolite hémorragique, MICI), SOPK, maladies neurodégénératives et certains cancers.
- Les symptômes fréquents : fatigue persistante, douleurs diffuses, troubles digestifs, sommeil perturbé, brouillard mental, problèmes de peau.
- Les coupables principaux : alimentation ultra-transformée, stress chronique, sédentarité, manque de sommeil, perméabilité intestinale.
-
Bonne nouvelle : l’inflammation chronique n’est pas une fatalité. Comme l’explique Wilfried Launay dans Le guide complet de l’alimentation anti-inflammatoire, une alimentation adaptée et de nouvelles habitudes de vie permettent d’apaiser ce syndrome inflammatoire.
L’inflammation : une réaction normale, mais parfois dévoyée
L’inflammation aiguë, une alliée
Lorsqu’on se coupe ou qu’on attrape une grippe, le corps réagit immédiatement : la zone devient rouge, chaude, douloureuse et gonflée. Les cellules immunitaires affluent pour neutraliser l’agression et enclencher la réparation.
C’est l’inflammation aiguë, bénéfique et indispensable à notre survie.
👉 Exemple : une entorse de cheville gonfle et chauffe. Ces signes désagréables sont en réalité la preuve que le corps travaille pour cicatriser.
Quand l’inflammation ne s’arrête plus
Le problème survient lorsque cette réaction reste activée alors que la menace initiale a disparu. Les cellules immunitaires s’emballent, libérant en continu des substances agressives (radicaux libres, cytokines).
C’est ce que l’on appelle l’inflammation chronique de bas grade.
Wilfried Launay, auteur du livre "Le guide complet de l'alimentation anti-inflammatoire", et créateur de la chaine santé B.Moove, décrit ce phénomène dans son ouvrage : ce feu invisible ne se voit pas, mais il agit en profondeur et prépare le terrain à de nombreuses maladies.
Les symptômes : écouter les signaux du corps
L’inflammation chronique avance masquée. Mais certains symptômes sont révélateurs :
- Fatigue persistante : une sensation d’épuisement malgré le repos.
- Douleurs diffuses : muscles, articulations, maux de tête.
- Troubles digestifs : ballonnements, reflux, constipation, diarrhées.
- Inflammation chronique de l’intestin : inconfort abdominal, transit perturbé.
- Sommeil perturbé : nuits agitées, réveils fréquents, non réparatrices.
- Prise de poids : surtout abdominale, souvent résistante aux régimes.
- Brouillard mental : difficultés de concentration, mémoire défaillante.
- Problèmes de peau : acné persistante, eczéma, psoriasis.
Comme le rappelle Wilfried Launay, ces signes sont des indicateurs précieux : ils traduisent un syndrome inflammatoire de fond.
Les maladies liées à l’inflammation chronique
L’inflammation chronique n’est pas seulement un inconfort : elle est directement impliquée dans le développement ou l’aggravation de nombreuses maladies.
Maladies cardiovasculaires et métaboliques
- Athérosclérose : dépôt de plaques dans les artères favorisé par l’inflammation.
- Hypertension artérielle.
- Infarctus et AVC.
- Diabète de type 2 et syndrome métabolique.
- Obésité abdominale : la graisse viscérale est elle-même un tissu pro-inflammatoire.
Maladies auto-immunes et digestives
- Polyarthrite rhumatoïde : destruction progressive des articulations.
- MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin), comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Ces pathologies reflètent une véritable inflammation du côlon chronique et une inflammation chronique de l’intestin.
- Thyroïdite de Hashimoto.
Maladies neurodégénératives et cancers
- Maladie d’Alzheimer et Parkinson : l’inflammation accélère la neurodégénérescence.
- Cancers : côlon, foie, pancréas, où l’inflammation entretient un terrain propice aux mutations cellulaires.
Autres maladies fréquentes
- Psoriasis, eczéma, acné persistante.
- Asthme chronique.
- SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) : aggravé par l’inflammation et la résistance à l’insuline.
Les coupables de l’inflammation moderne
1. Alimentation ultra-transformée
Plus de 70 % des produits en supermarché sont ultra-transformés : riches en sucres cachés, huiles raffinées et additifs. Ils agressent l’intestin et perturbent le microbiote, déclenchant une inflammation chronique de l’intestin.
2. Stress chronique
Le stress aigu est utile. Mais le stress chronique maintient le cortisol élevé, affaiblit l’immunité, fragilise la muqueuse intestinale et entretient l’inflammation.
3. Sédentarité
L’inactivité favorise la graisse viscérale, un véritable réservoir de molécules inflammatoires.
4. Mauvais sommeil
Un sommeil insuffisant empêche la réparation cellulaire et entretient un syndrome inflammatoire durable.
5. Perméabilité intestinale
La muqueuse intestinale joue un rôle de barrière. Lorsqu’elle est fragilisée (par le stress, les additifs, une infection intestinale), des particules passent dans le sang et déclenchent une inflammation du côlon chronique.
👉 Wilfried Launay détaille dans Le guide complet de l’alimentation anti-inflammatoire comment chacun de ces facteurs entretient le feu inflammatoire, et surtout, comment les désamorcer.
Peut-on mesurer l’inflammation chronique ?
En médecine, plusieurs marqueurs biologiques sont utilisés :
- CRP ultrasensible (CRP-us) : un indicateur fiable de l’inflammation de bas grade.
- Cytokines : interleukine-6 (IL-6), TNF-alpha.
- HbA1c : reflet de l’équilibre glycémique, souvent perturbé dans l’inflammation.
Mais au quotidien, l’écoute des symptômes corporels reste le meilleur baromètre d’un syndrome inflammatoire latent.
👉 Dans son ouvrage, Wilfried Launay propose un test simple d’auto-évaluation pour aider le lecteur à estimer son niveau d’inflammation chronique.
Comment réduire l’inflammation chronique ?
Bonne nouvelle : l’inflammation chronique peut être apaisée.
Adopter une alimentation anti-inflammatoire
- Légumes colorés riches en antioxydants.
- Fruits frais peu sucrés (baies, agrumes).
- Poissons gras riches en oméga-3.
- Oléagineux, graines et huiles vierges (olive, colza, lin).
- Épices comme le curcuma et le gingembre.
👉 Pour des conseils pratiques et des recettes, voir Le guide complet de l’alimentation anti-inflammatoire de Wilfried Launay.
Bouger régulièrement
30 minutes de marche, vélo, yoga ou natation suffisent à réduire les marqueurs inflammatoires.
Gérer le stress chronique
Méditation, respiration, cohérence cardiaque, écriture. L’apaisement du stress est un levier majeur contre le syndrome inflammatoire.
Retrouver un bon sommeil
- Dormir 7 à 9 h par nuit.
- Limiter les écrans avant le coucher.
- Créer un rituel apaisant.
Soigner son microbiote
- Consommer des fibres prébiotiques (légumineuses, légumes).
- Intégrer des aliments fermentés (yaourt nature, kéfir, choucroute).
- Éviter les excès de produits transformés et les additifs irritants.
Conclusion : reprendre le pouvoir sur sa santé
L’inflammation chronique est le feu invisible du XXIᵉ siècle.
Qu’il s’agisse d’une inflammation du côlon chronique, d’une inflammation chronique de l’intestin, de MICI comme la rectocolite hémorragique, ou encore d’un syndrome inflammatoire diffus lié au stress chronique, elle agit comme un fil rouge reliant fatigue, douleurs diffuses et maladies chroniques.
👉 Comme le souligne Wilfried Launay, ce n’est pas une fatalité. Avec une alimentation anti-inflammatoire et une meilleure hygiène de vie, il est possible d’apaiser ce feu intérieur et de retrouver vitalité et énergie.
Pour aller plus loin, découvrez Le guide complet de l’alimentation anti-inflammatoire
Une véritable mine de conseils pratiques, de recettes et de solutions concrètes pour en finir avec l'inflammation.
