Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Lorsque j’ai démarré le régime cétogène en 2016, il n’existait presque aucun contenu en français, tant sur internet que publié sous forme de livre. J’épluchais avec un immense intérêt les récits de sportifs et de journalistes anglo-saxons comme Tim Noakes ou Christopher McDougall et j'ai passé beaucoup de temps à tâtonner et fait de nombreuses erreurs avant de trouver la formule qui me convient. C’est à cette période que j’ai créé mon site internet lowcarbfrenchie.com, pour documenter ma transformation et expliquer aux nombreux curieux comment j’arrivais à améliorer mes performances sportives et ne plus subir d’hypoglycémie tout en éliminant les glucides et les gels de mon alimentation !
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Écrire ce livre, c’était donc faire la synthèse de toutes ces années d’expérimentation, comme un guide clé en main pour les sportifs qui souhaitent se lancer dans l’alimentation cétogène, tant d’un point de vue théorique que pratique. C’est un livre que j’ai voulu accessible à toutes et tous car c’est le point de vue d’un passionné de sport et de nutrition, et non d’un scientifique qui n’est jamais sorti de son laboratoire. C’est celui que j’aurais aimé avoir dans les mains lorsque j’ai débuté le cétogène et qui m’aurait évité bien des erreurs !
Comment expliquez-vous que vous ayez battu cette année votre record au marathon de Paris ?
J’ai battu mon record au Marathon de Paris en 2h58 cette année grâce à un entraînement structuré avant tout. Mais il est vrai que le régime cétogène permet de s’entraîner de nombreuses heures chaque semaine avec un niveau d’énergie parfaitement stable et qui ne dépend pas de la recharge glucidique prise avant la séance, ce qui offre un confort et une sérénité incomparables.
Le jour de la course, je n’ai pas mangé de petit déjeuner et je n’ai rien eu besoin d’avaler aux ravitaillements autre que de l’eau et je n’ai eu aucune baisse de glycémie ni subi le fameux « mur » du trentième kilomètre. Cela prouve que mon organisme a puisé l’énergie nécessaire des lipides et non de ses réserves en glycogène. Quand je pense qu’on conseille de manger 80 grammes de glucides par heure d’effort pour des sportifs non-cétogènes ! C’est véritablement toute la nutrition du sportif à réapprendre.
Attention, je n’encourage personne à essayer de faire un marathon à jeun du jour au lendemain, cela peut être dangereux.
Pourquoi courir pieds nus ou avec des sandales ? Les chaussures sont-elles un problème ?
Courir pieds nus ou en sandales, c’est un peu un retour aux sources, car nous - en tant que membres de l’espèce humaine - n’avons pas attendu l’apparition de chaussures modernes et des plaques de carbone pour courir.
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Lorsqu’on court sans artifice ou autre technologie « protectrice », on redécouvre comment courir plus léger et de façon naturelle car nous n’avons pas de grosse semelle qui autorise une mauvaise façon de courir et qui inhibe toutes les sensations. Le corps change naturellement de foulée, le pied se renforce et gagne en efficacité. Une révélation !
Les livres Courir Léger (Solarberg Séhel) ou Courir pieds nus (Ken Bob Saxton) sont des références en la matière.