Andropause : la fatigue, un signe qui ne trompe pas

Andropause : la fatigue, un signe qui ne trompe pas

Pierre a 53 ans, il est marié et a trois enfants. C’est un chef d’entreprise qui garde une belle allure. Il vient au cabinet pour une fatigue qui s’est installée progressivement depuis quelques années et le gêne. Il se plaint de coups de pompe et de somnolence après les repas, qui agacent sa femme. Il a essayé de faire des cures de vitamines, de ralentir son rythme de travail, de faire un peu plus de marche à pied mais rien n’y fait. Il s’est donc décidé à venir consulter.
Nous le recevons en consultation et il nous parle de cette baisse de forme qui l’inquiète.
Il dit que son poids est resté stable depuis plusieurs années. Pourtant, au cours de l’examen, il est facile de constater qu’il a pris du ventre. Il remarque que ses goûts ont changé : son appétit s’est modifié et il est de plus en plus attiré par les aliments sucrés. Il a aussi l’impression que ses muscles ont fondu. Il perd un peu plus de cheveux sur le sommet du crâne mais garde une bonne pilosité sur le reste du corps.
Son sommeil est un peu moins bon : il se réveille souvent, ressent parfois comme des bouffées de chaleur, alors il se lève et en profite pour aller uriner.
Côté relations sexuelles, il n’a pas de problème particulier, sauf qu’il somnole souvent après le dîner, qu’il se sent fatigué ; alors sa femme n’insiste pas.
Pierre est sous le coup d’une andropause bien installée. Les bilans sanguins et urinaires qu’il a faits quelques jours plus tard montrent effectivement des baisses importantes d’hormones dans plusieurs domaines. Sa prostate a été examinée par un urologue qui n’a rien constaté d’anormal.

Nous lui proposons de faire un petit bilan global :

  • analyse de sang : CRP (Protéine C-réactive, pour une mesure fine de l’inflammation), PSA, testostérone biodisponible, bilan lipidique complet, sulfate de DHEA, homocystéine, TSH, ferritine, vitamine D, FSH, LH, bilan du stress oxydatif ;
  • bilan de prostate, échographie intrarectale ;
  • bilan IMC (indice de masse corporelle), masse grasse et maigre ;
  • ostéodensitométrie.

Au vu des résultats de ces bilans, nous lui proposons un traitement par testostérone transcutanée, à petite dose. Quelques semaines plus tard, il se sent beaucoup moins fatigué. Il ne s’endort plus systématiquement après les repas, dort mieux, ne ressent plus de bouffées de chaleur, se réveille reposé et de bonne humeur. Il se sent plus énergique, ce qui l’encourage à faire un peu plus d’exercice physique. Résultat : il a perdu un peu de ventre et en est très satisfait. Il s’est même remis au sport en faisant vingt minutes de rameur à domicile tous les matins, ce qui lui procure une grande satisfaction physique et mentale.

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