Certaines personnes pensent à tort que la diminution des niveaux hormonaux chez les personnes âgés serait une adaptation protectrice au vieillissement. Or, elle ne l’est pas : les données scientifiques montrent que cette baisse hormonale ne les protègent pas contre les maladies, ni contre la mort. Au contraire, ces niveaux bas d’hormones favorisent le développement de maladies diverses et le risque de mort prématurée.
La raison est simple. Une personne âgée a un corps qui est approximativement aussi grand que celui d’un jeune adulte. Des corps de même grandeur ont besoin de taux d’hormones similaires, pas de taux plus bas. En fait, c’est autour de vingt à trente ans d’âge que la majorité des personnes jouissent de leur meilleure santé. Les taux hormonaux que nous avons à l’âge du jeune adulte sont souvent optimaux pour une bonne santé, adaptés à la taille et le volume de notre corps. Nous avons besoin de garder ces taux pour rester en bonne santé.
Toute diminution d’hormone, dans le sang, engendre des taux plus bas dans les organes ce qui mène à un moins bon fonctionnement et une moins bonne santé.
À l’inverse, chez une personne en carence la prise de suppléments hormonaux corrige les déficits hormonaux et, par ce moyen, rétablit en général le bon fonctionnement des organes et ramène la santé.
La supposition que la nature est bien faite et que la baisse des taux hormonaux avec l’âge permet au corps d’éviter le cancer, les maladies cardiaques, etc. est contredite par les faits et les études scientifiques qui montrent l’opposé :
- L’incidence du cancer et des maladies cardiaques est de loin le plus élevé chez le sujet âgé, qui est pauvre en hormones, et non pas chez le jeune adulte rempli d’hormones.
- Pour la plupart des hormones, les études scientifiques montrent que plus les taux hormonaux sont bas, plus le risque de maladies liées à l’âge augmente. Ce n’est pas seulement vrai pour les maladies cardiaques et les maladies malignes, mais aussi pour le diabète, l’obésité, l’ostéoporose et assez souvent pour la mortalité.
- D’autres études scientifiques ont montré que de nombreux traitements hormonaux diminuent chez le patient carencé l’incidence de maladies liées à l’âge et parfois aussi la mortalité.