Protocole AIP contre les maladies auto-immunes : le témoignage de Sonia Sidle

Protocole AIP contre les maladies auto-immunes : le témoignage de Sonia Sidle

Quels problèmes de santé aviez-vous avant de découvrir le protocole AIP ?

Avant de découvrir le protocole AIP, j'ai souffert d'endométriose pendant environ 15 ans avant d'être diagnostiquée à l'âge de 28 ans. J’avais tous les symptômes classiques : règles douloureuses, fatigue extrême, mal au dos, crampes en dehors de la période de mes règles et plus tard infertilité. Peu de temps après mon diagnostic, ayant perdu beaucoup de poids sans raison particulière, je suis allée voir mon médecin qui, après m’avoir fait une prise de sang confirmant une hyperthyroïdie temporaire (d'où la perte de poids extrême et le goitre qui commençait à apparaître), m’a diagnostiqué avec une thyroïdite de Hashimoto. La thyroïdite de Hashimoto se traduit normalement par la présence d’une hypothyroïdie qui dénote une baisse du niveau d’hormones thyroïdiennes dans le sang. Cependant, le taux hormonal présente généralement une hausse au départ, c’est-à-dire une hyperthyroïdie qui n’est que transitoire. C’est ce qui m’est arrivé lorsque j’ai été diagnostiquée. Assez rapidement je suis passée à une hypothyroïdie où j’ai souffert de symptômes allant du brouillard cérébral à la prise de poids, en passant par la perte de cheveux et la peau sèche.

Comment avez-vous découvert ce protocole et pourquoi vous a-t-il semblé intéressant ?

J’ai découvert ce protocole grâce à un nouveau médecin que j’ai consulté en 2017 qui était un médecin fonctionnel. Il m’a immédiatement recommandé de changer mon alimentation en m’expliquant quels aliments je devais éliminer. Étant prête à tout pour améliorer ma santé puisque cela faisait 15 ans que je souffrais toujours des mêmes symptômes (sensibilité au froid, fatigue, prise de poids, peau et cheveux secs, brouillard cérébral) reliés à la maladie de Hashimoto, j’ai tout de suite été intriguée et j’ai décidé de suivre ses conseils. J’ai ensuite fait des recherches et je me suis rendue compte que cette nouvelle façon de manger avait un nom : le protocole auto-immunité (AutoImmune Protocol en anglais ou AIP). Plus je lisais des témoignages de personnes ayant suivi ce protocole pour aider à éliminer leurs symptômes de maladie(s) auto-immune(s), plus j’ai été motivée à le suivre car tous les témoignages que je trouvais étaient positifs.

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Que vous a apporté le protocole AIP ? Comment s'est passée cette expérience ?

Le protocole élimine les aliments connus pour provoquer une réaction inflammatoire du fait de certains de leurs composants, puis les réintroduit un à un afin d’identifier de manière personnalisée ceux qui posent problème. J’ai commencé ce protocole tout doucement, en changeant petit à petit mes habitudes alimentaires (cette période s’appelle la phase de transition) jusqu'à l'élimination complète des aliments non autorisés par l’AIP. Une fois que j’ai été à 100 % en phase d'élimination (qui n’est que temporaire, 30 à 90 jours, voire jusqu'à six mois selon les cas), mes symptômes se sont progressivement améliorés jusqu'à l'élimination complète de ceux-ci. Dans mon cas, la phase d'élimination a duré 90 jours. Je ne vous cacherai pas qu’au début ce protocole paraît difficile à suivre mais une fois que vous avez commencé, que vous avez pris l’habitude de cuisiner AIP et que vous vous sentez mieux, vous vous demandez comment vous avez pu vivre sans. Mon expérience avec le protocole a été plus que positive, j’avais l’impression d'être une nouvelle personne ne souffrant plus de tous ces symptômes avec lesquels j’avais vécu pendant 15 ans.

Le protocole AIP est-il seulement un programme alimentaire ?

Non, le protocole AIP n’est pas seulement un programme alimentaire, il y a aussi une composante « mode de vie » qui met l’accent sur différents piliers qui sont tous aussi importants les uns que les autres :

  • la gestion du stress ;
  • la gestion du sommeil ;
  • la connexion à la nature, à soi-même et aux autres ;
  • la pratique d’une activité physique avec des exercices adaptés ;
  • la réduction des toxines environnementales.


Ces piliers sont à adopter au fur et à mesure de la phase de transition vers la phase d'élimination, puis il est important de les garder pendant la phase d'élimination et ensuite à long terme.

Pour en savoir plus, lire : Soigner l'auto-immunité avec le protocole AIP

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