Les vertus santé
Malgré un index glycémique (IG) élevé de 75, le potiron reste fréquentable. En effet, la consommation de 75 g de potiron est tout à fait correcte en termes de charge glycémique, surtout s’il est consommé le soir en potage ou en purée, en prenant soin de l’associer avec des aliments à IG très bas ou bas (salade, aliments riches en protéines par exemple).
Avec seulement 34 kcal aux 100 g, il fait partie des aliments qui apportent peu de calories (donc à densité calorique faible). Mais, surtout, il possède une forte densité nutritionnelle grâce aux caroténoïdes qu’il renferme.
Il est en effet presque aussi riche que la carotte en caroténoïdes, bêtacarotène, alpha-carotène mais aussi lutéine et zéaxanthine, des substances antioxydantes qui aident à lutter contre le cancer, les maladies cardiovasculaires et qui protègent de la dégénérescence maculaire de la rétine liée à l’âge (DMLA). Quant aux graines, elles sont riches en acides gras et en protéines. Consommées fraîches, elles ont des vertus anti-vers solitaires (ténia) et contre les troubles associés à l’hypertrophie de la prostate.
Quelques variétés peu connues de potiron
- Le rouge vif d’Étampes, le plus apprécié, de forme assez aplatie, bien côtelée, à écorce rouge-orangé et à chair fine et savoureuse, de couleur orange vif.
- Le jaune (« courge romaine jaune »), de forme un peu plus ronde, il a une écorce jaune saumon légèrement fendillée à maturité, et une chair jaune foncé.
- Le bronzé de Montlhéry, une variété un peu plus tardive que les autres, à côtes bien marquées, à l’écorce brun-vert foncé et à la chair jaune vif, fine et savoureuse.
Comment le conserver et le préparer ?
Il se conserve dans un endroit frais et sec et se prépare plutôt sous forme de potage ou de purée et se marie parfaitement avec certaines épices comme le curcuma, la muscade ou encore le gingembre.