C’est une substance qui est incorporée dans un aliment pour une fonction autre que nutritive : elle permet par exemple d’améliorer son aspect, sa texture, sa saveur, sa conservation…
La présence d’additifs dans un aliment est le signe que l’on a affaire à un aliment transformé ou ultra-transformé, c’est-à-dire dont la matrice a été déstructurée et plus ou moins bien « reconstituée » avec des ingrédients à bas prix. Les additifs servent donc à réduire les coûts de fabrication, augmenter la durée de vie des produits, donner à un aliment un aspect engageant, un goût plus prononcé. Or la consommation d’aliments ultra-transformés est liée dans les études épidémiologiques à un risque plus élevé de maladies chroniques.
Les familles d'additifs et leur code européen
Les additifs sont identifiés par un code international à 3 chiffres ; le code européen le reprend, précédé d’un « E ». Chaque additif peut avoir une ou plusieurs fonctions. La législation européenne définit jusqu’à 25 catégories fonctionnelles.
Les principales familles d’additifs sont :
- Les colorants : principalement dans les E 100
- Les conservateurs : principalement dans les E 200
- Les antioxydants : E 300
- Les agents de texture : E 400
- Les anti-agglomérants : E 500
- Les exhausteurs de goût : E 600
- Les édulcorants : E 900
Mais il faut bien noter qu’en réalité, on peut retrouver les mêmes additifs d’une classe à l’autre. Par exemple dans les E 300 figurent certains conservateurs (E 200). À partir des E 1000, il est plus compliqué de regrouper les additifs par fonction : on trouve pêle-mêle des substances ayant différents usages.