Les spécialistes du sommeil considèrent que le respect de notre rythme veille-sommeil (propre à chacun) est l'ingrédient principal des nuits réussies et crucial pour une bonne santé.
L'alternance entre veille et sommeil est, comme d'autres fonctions de l'organisme, soumise à un cycle dit circadien qui dure 24h. Le rythme veille-sommeil est à peu près calé sur celui de la température centrale: l'endormissement est plus fort au moment du minimum thermique. Au contraire, il est opposé à celui de la sécrétion de cortisol - l'hormone du stress : le taux de cortisol est plus élevé dans la journée et plus bas la nuit. Ce rythme est en grande partie synchronisé par la mélatonine, appelée parfois l'hormone du sommeil.
Une certaine quantité d'éveil doit être accumulée pour que le sommeil soit possible. Le rythme de sommeil dépend aussi des stimulations du monde extérieur, qui agissent comme des "donneurs de temps".
La lumière
Le premier donneur de temps est la lumière. Il est important de s'exposer chaque jour à la lumière du soleil (du jour s'il n'y en a pas). Le matin est le moment où le corps est le plus sensible à ce donneur de temps.
Les contraintes socio-professionnelles
Trop nombreuses, elles mangent notre temps de sommeil. Absentes, elle sont à l'origine de forts décalages qui favorisent des états dépressifs. Il s'agit du rythme scolaire, du rythme professionnel, de nos différentes obligations sociales.
L'alimentation
Nos repas rythment la journée : sauter un repas ou ne pas manger assez peut provoquer des troubles de sommeil.
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